J'envie la machinerie qui ne connaît pas le crépuscule
Les jours charnières n'ont jamais de lendemain
Trois écus par bouteille
La vente d'âmes au détail
Une bouche pleine pour plusieurs ventres vides
De l'ambre, de l'ambre, encore de l'ambre pour s'enrichir
Les étoiles au-dessus de la ville natale ne brillent jamais en rythme
Le vent, le vent, un nouveau vent hurle tel un faucon
La lumière du soir s'éteint
Et emporte avec elle le quai de pierre condamné de Rivet
Des chaînes fixées sur un cœur humide
Comment peut-il être évalué au poids ?
Une autre statue de pierre se tient à l'entrée du puits de mine
Les machines minières sculptent le motif de son propre pantalon
Les passants attestent à l'unisson
Le ridicule de la situation