Archivum Honkai : Star Rail

N°7 : Les Herbes paresseuses

N°7 : Les Herbes paresseuses
Réalisateur : Wen Guang, Wen E
Script : Shu Kuan

« Avec trois cents pièces d'échecs, il est facile de se prendre pour le général d'un millier d'armées. Un simple plateau d'échecs permet de déduire et d'interpréter les changements politiques d'un pays. » Tel est le principe de l'Étude des échecs.

Cette œuvre raconte une édifiante histoire vraie, connue de toute une génération de Xianzhou : la création des Flammes sifflantes, la célèbre guilde marchande. Yingzhen, une jeune Foxienne, était un prodige des mathématiques. Malheureusement pour elle, un instant de confusion eut raison de son ascension au sein de l'académie. Les Foxiens de l'époque étaient encore des marchands ambulants de Xianzhou et Yingzhen, qui venait de les rejoindre, allait apprendre à mettre en pratique ses connaissances mathématiques. Elle fonda bientôt les Flammes sifflantes, qui s'imposèrent rapidement dans le métier. Son livre, Les Herbes paresseuses, connut un vif succès chez les marchands de Xianzhou.

Avant Les Herbes paresseuses, les immersions biographiques mettaient en scène des héros, des soldats, des pilotes ou même des bandits et autres malfrats. L'intrigue reposait le plus souvent sur leur quotidien bourré d'action et d'émotions. Ce type de biographies s'attache à faire ressentir au lecteur ces merveilleux événements historiques et s'embarrasse peu de le faire cheminer tranquillement avec les protagonistes.

Les Herbes paresseuses constituèrent en cela un énorme changement. Le commerce y tient une place centrale, tout en s'éloignant des rivalités et des intrigues pour se concentrer sur les disciplines plus arides des mathématiques et de la logique du marché. Les lecteurs découvrent ainsi le point de vue et l'expérience de Yingzhen, et peuvent eux-mêmes revivre les découvertes révolutionnaires de la discipline.

Je me rappelle, il y a trois cents ans, quand mes camarades et moi-même sommes allés à la découverte des Herbes paresseuses... Nous qui étudiions la littérature, nous comprenions alors mal l'art ésotérique des mathématiques. Mais, lorsque Yingzhen évoqua l'Étude des échecs, la vérité nous apparut telle une illumination (et un grand choc), à tel point que nous tremblions dans nos bottines. Voilà peut-être pourquoi la papilio-immersion reste irremplaçable.

Autre chose : la popularité des Herbes paresseuses fut à l'origine du succès des sœurs Wen et explique l'explosion des duos de metteurs en scène d'alors à Xianzhou. Dommage que peu aient atteint les mêmes sommets que les sœurs Wen.